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DOCUMENTS.                                   215
XXXIV
1667. — 4 janvier.
ARRÊTÉ DE COMPTE ENTRE JEAN POQUELIN PÈRE ET ANDRÉ BOUDET.
Minutes de M8 Gatine.
Furent présents sieur Jean Poquelin l'ainé, tapissier, valet de chambre du Roi, demeurant à Paris, rue Comtesse-d'Arlois, paroisse Saint-Eustache, d'une part, et sieur André Boudet, marchand tapis­sier, bourgeois de Paris, y demeurant, sous les piliers des halles-dite paroisse, d'autre part; lesquels ont reconnu et confessé avoir ce jourd'hui fait et arrêté compte entre eux, tant de toutes les ventes et débits par ledit sieur Poquelin faits pendant deux ans ou environ pour ledit sieur Boudet des marchandises qu'icelui Boudet lui a, à cette fin pendant ledit temps, confiées et fournies, que de celles par icelui sieur Poquelin pendant ledit temps achetées pour icelui sieur Boudet, ensemble des deniers par icelui sieur Poquelin reçus et fournis pour lesdites ventes et achats, même des marchandises qui seroient restées en nature, ét par ledit sieur Poquelin, lorsqu'il a cessé de faire ledit débit, rendues, délivrées et remises ès mains d'icelui sieur Boudet, comme semblablement de tous les loyers par icelui sieur Boudet dûs et payés jusques et compris le dernier jour de décembre dernier, à cause de la maison où il demeure qu'il tient à loyer dudit sieur Poquelin, et aussi de la somme de 1800 livres qui étoit due par ledit sieur Poquelin audit sieur Boudet de reste de la somme de 5000 livres que ledit sieur Poquelin s'étoit obligé de fourniret payer à icelui sieur Boudet et à Madeleine Poquelin, jadis sa femmes à présent défunte, en faveur de mariage, par le contrat d'icelui; pour les causes y contenues, passé pardevant; Buon et Parque, notaires, lel4ede janvier 1651, les 3200 livres faisant le surplus desdites 5000 li­vres ayant été, le même j our dudit contrat, reçues dudit sieur Poquelin par ledit sieur Boudet, qui lui en' fit quittance sous seing privé, ret-présentée par ledit sieur Poquelin et à lui rendue, ne servant pour ce regard avec la présente reconnoissance que d'un acquit; par lequel compte, toutes déductions et compensations faites de part et d'autre, ledit sieur Boudet se seroit trouvé pour toutes choses reliquataire vers ledit sieur Poquelin de la somme de 1359 livres tournois, laquelle somme ledit sieur Boudet a présentement payée audit sieur Poquelin qui reconnoit l'avoir reçue de lui, présents les notaires soussignés, en louis d'argent et autre monnoie, etc., et se sont au surplus les parties respectivement quittées de toutes choses généralement quelconques jusques y compris ledit jour dernier décembre dernier, au moyen